Patrimoine urbain défiguré...ou abandonné.
La frénésie semble s'être emparée de nos élus municipaux!
Y a-t-il un pilote dans l'avion municipal?
Y a-t-il un élu qui commande?
Ou la ville est-elle confiée à quelqu'un qui n'est ni élu ni fonctionnaire territorial?
Fiorini, par exemple !
Le rond-point, arboré de végéteaux bien entretenus , soudain détruit et remplacé par un mehnir ruisselant qui , chaque jour, à toute occasion quand on croise dans les parages, nous fait regretter ce qu'il a remplacé.
Le parvis de la mairie: on a plus ou moins accepté les deux parterres avec les oliviers et je dirai qu'on s'y était plutôt habitué mais ce n'était malheureusement que le début du démantèlement d'un parvis récemment réhabilité...
En octobre, la vasque située entre la descente des escaliers est attaquée à la disqueuse et à la masse par le chef d'entreprise à qui on a confié les travaux: une vasque , sertie de fer, en bon état de conservation qui ne déparaillait pas dans le décor ...
Les vielles pierres disparaissent, le garde-corps aussi, oeuvre d'un vieux lorguais, que nous avions préservé lors de la réhabilitation du cours... et l'on va nous expliquer qu'il n'était plus règlementaire...
On installe depuis quelques semaines une fontaine avec bassin, nouvelle vasque et trois naiades: un ensemble baroque parce que hétéroclite avec des marbres et des pierres de qualité différente manquant d'unicité et de véritable harmonie, même si l'on peut apprécier les seules naiades!
On a sacrifié pour les besoins de la cause le conteneur enterré des déchets ménagers qu'on a pas remplacé!
L'espace lui-même disparait avec la perspective sur la mairie qui est de plus en plus voilée par l'accumulation des apports subis!
Monsieur le maire aurait pu, aurait dû consulter la population ou du moins le conseil municipal.
Il n'en a rien fait et nous subissons!
Comme il est dit dans Lorgues, il fait à sa fantaisie écoutant son conseiller particulier cité ci-dessus.
Pendant ce temps, les dégats du sinistre du 15 juin 2010 sont toujours visibles , les murs sont toujours éboulés, les poteaux téléphoniques toujours renversés, les chemins mal praticables; les caniveaux bouchés, les éclairages nocturnes mal assurés...etc...etc...